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DEPUIS MON CORPS CHAUD
Commande du Théâtre National de Strasbourg, 
Editions Espaces 34, 2022

Deux monologues, deux voix, liées l'une à l'autre. 

Lui se meurt à l'hôpital d'un cancer du larynx et retraverse sa vie cabossée en pensées fragmentées.

Elle, sort à peine de l'adolescence et l'accompagne, prend soin, observe, et apprend à être infirmière, tout en se confrontant à la mort de ce tout premier patient qui s'en va. 

Sans pourtant jamais dialoguer un échange se noue, au-delà des mots intraduisibles. Tandis que le corps de l'un abandonne ce monde, l'autre y cherche une place, et fait face au vivant friable dont il sera un jour prochain, lui aussi, une trace oubliée.

PRIX ET SÉLECTIONS

° Coup du coeur du Théâtre de la Tête Noire / 2022

° Mention sélection Eurodram / 2022

° Sélection Prix de la La Librairie Théâtrale / 2023

° Lauréat Festival Text'Avril / 2024

PRESSE

 

"La langue est simple, belle et juste." Centre national du livre, 2022

"L’écriture de Gwendoline Soublin, comme l’encre sympathique, nous livre le secret qui passe d’un texte à l’autre, par la chimie du sang qui bout dans les veines. Elle apparaît sur la page, en évitant le sensationnel que pourrait produire un texte sur la fin de vie. Depuis mon corps chaud est une belle réussite que nous recommandons, tant nous avons été ému par sa nature humaine." Dashiell Donello, Le Blog Les Dits du Théâtre, 2022

"Dans une langue entrecoupée de silences, comme si le souffle se faisait plus rare, Gwendoline Soublin essaie de trouver les mots, les images sur cette grande inconnue, le passage de la vie à la mort. En dressant le portrait imaginaire de Celui qui part, elle redonne dignité et mémoire à cet oublié de tous, accompagné de la seule présence de Celle qui reste. C’est un texte très intime (…) qui rend un bel hommage au métier de soignant. (…) Le rapport à la mort et à nos morts est brûlant d’actualité, avec la logique de rentabilité mise en œuvre à l’hôpital ou le scandale des maisons de retraite. Ici, le sujet est traité de façon sensible, il nous touche d’autant plus" Laurence Cazaux, Le Matricule des Anges, 2022

« Emue n’est pas suffisant. L’impact et les répercussions de ces lignes, de ces paroles rapportées sont d’une intensité difficilement mesurable. Tout est beau, subtil, savamment dosé. Ni pathos, ni voyeurisme. Seulement deux êtres amenés à partager des moments de vie, d’intimité, de souffrance, de compréhension. Un homme mourant, une infirmière de 19 ans. Deux voix, deux échos qui se répondent sans le savoir à travers l’empathie, la compassion, la confiance donnée à l’autre. La fragilité de la vie transparaît autant dans les mots du mourant que dans ceux de la jeune-femme qui a la vie devant elle. Un livre d’une finesse et d’une élégance rares, qui nous transmet ce lourd fardeau qu’est notre passage dans l’existence." Lire et Sortir, 2022

"Maintenant que nous savons leurs places respectives et le lien qui les unit, les souvenirs de la jeune femme sont aussi beaucoup plus émouvants. Témoins, spectateurs et lecteurs, sommes désormais pris à la gorge, chez certains et peut-être même chez tous, le souffle se fait plus court. La lecture s’accélère encore, se faisant d’une traite. (...) Ils étaient séparés, les voici désormais unis dans notre esprit pour le meilleur et pour le pire. Unis, à l’instar de la narratrice qui ne parvient plus à se détacher de lui (…) Un texte empli de chaleur assurément… A voir et à lire incontestablement…" Jean-Michel Potiron, Blog jmp, 2022

EN SCÈNE

° Lecture théâtralisée de Guillaume Cantillon et Gwendoline Soublin créée en novembre 2022 à l'IFPS Grenoble (38) puis en tournée.

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